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Nos recommandations pour une aspiration optimale des fumées de soudage

Pour garantir un environnement de travail sain et sécurisé, il est primordial de mettre en place des stratégies efficaces d’aspiration et de gestion des émissions nocives. Découvrez nos préconisations en matière d’extraction des fumées de soudage et de renouvellement de l’air au travers des différentes parties de cet article :

  1. Capter au plus près de la zone d’émission
  2. Confiner au maximum la zone d’émission des polluants
  3. Placer le dispositif d’aspiration en amont des voies respiratoires de l’opérateur
  4. Utiliser les mouvements naturels des polluants
  5. Induire une vitesse d’air suffisante
  6. Répartir Uniformément les vitesses d’air au niveau de la zone de captage
  7. Récupération des calories extraites
  8. Gestion des rejets et des apports d’air dans le bâtiment
  9. Compenser les sorties d’air par des entrées d’air correspondantes
  1. Capter au Plus Près de la Zone d’Émission

Les émissions nocives se répandent et se mélangent rapidement avec l’air ambiant, ce qui peut rendre leur capture plus difficile. C’est pourquoi il est fortement recommandé d’aspirer les fumées et autres polluants au plus près de leur point d’émission. Ce qui implique plusieurs avantages :

  • Réduction du volume d’air extrait : En captant les polluants à la source, il est possible de diminuer le volume d’air à traiter, ce qui réduit les besoins en énergie pour le système de ventilation.
  • Optimisation des dimensions du réseau : Moins de volume d’air signifie que les conduits et les équipements de ventilation peuvent être de dimensions plus réduites, ce qui peut également diminuer les coûts d’installation et d’entretien.
  • Minimisation des pertes d’air chauffé : En limitant le volume d’air extrait, on réduit également les pertes de chaleur, ce qui contribue à une meilleure efficacité énergétique du système.
  • Efficacité supérieure : L’extraction des polluants à proximité de leur source garantit une meilleure efficacité d’aspiration, car l’efficacité diminue avec la distance. Cela permet de maintenir un environnement de travail plus sain et plus sûr.

En résumé, aspirer les polluants au plus près de leur source est une stratégie essentielle pour améliorer la qualité de l’air dans les espaces de travail tout en optimisant les ressources énergétiques et matérielles. 

  • ConfineR au Maximum la Zone d’Émission des Polluants

Pour limiter la dilution des émissions nocives dans l’air ambiant et éviter leur propagation vers d’autres postes de travail, il est primordial de délimiter les points d’émission autant que possible. Ce confinement peut être réalisé de plusieurs manières :

  • Cabines de protection : Utiliser des cabines spécialement conçues pour isoler les sources d’émission, ce qui permet de capturer les particules nocives à la source.
  • Parois et cloisons : Installer des parois physiques pour créer des barrières entre les zones de travail et les sources d’émission, réduisant ainsi la dispersion des polluants.
  • Rideaux ou barrières souples : Mettre en place des rideaux de soudage en plastique ou des barrières souples qui peuvent être facilement déplacés ou ajustés selon les besoins, tout en offrant une protection contre les émissions.

En plus de ces solutions, il est important de considérer l’impact de la ventilation et des systèmes d’aspiration. Un bon système de confinement doit être associé à une aspiration efficace pour éviter de disperser les polluants dans l’air ambiant et ainsi garantir un air plus sain. Cela contribue non seulement à la sécurité des travailleurs, mais aussi à la conformité avec les réglementations environnementales.

  • Placer le Dispositif d’Aspiration en Amont des Voies Respiratoires de l’Opérateur

L’objectif principal de l’aspiration des fumées de soudage est d’éviter que les polluants ne soient inhalés par les soudeurs et opérateurs d’atelier. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel que les dispositifs d’aspiration soient positionnés en dehors du champ respiratoire direct de l’opérateur. Voici quelques stratégies pour y parvenir :

  • Intégration à l’outil de travail : Installer le système d’aspiration directement sur l’outil utilisé, comme une meuleuse ou un poste de soudage, permet de capter les fumées au moment où elles sont générées, réduisant ainsi leur dispersion dans l’air ambiant.
  • Positionnement vers le bas : Placer les bouches d’aspiration en dessous de la zone de travail peut aider à extraire les fumées qui montent, en les dirigeant vers le système d’aspiration avant qu’elles n’atteignent les voies respiratoires de l’opérateur.
  • Orientation du dispositif à l’opposé de l’opérateur : Positionner les équipements aspirants à l’opposé de l’opérateur, tout en maintenant une distance adéquate, peut également contribuer à minimiser l’exposition aux fumées nocives.

En adoptant ces approches, on peut non seulement protéger la santé des opérateurs, mais aussi améliorer l’efficacité du système d’aspiration. Cela permet de créer un environnement de travail plus sûr et plus sain, tout en respectant les normes de sécurité et de santé au travail.

  • Utiliser les Mouvements Naturels des Polluants

Les émissions nocives se propagent de manière caractéristique, et il est primordial de comprendre ces dynamiques pour optimiser les systèmes d’aspiration. Par exemple, les particules générées par le soudage ont tendance à monter verticalement dans l’atelier. Leur vitesse de montée est influencée par la température, qui dépend elle-même de l’ampérage utilisé. En revanche, les émissions provenant du meulage suivent un mouvement circulaire, étant projetées rapidement et horizontalement.

Pour maximiser l’efficacité de la capture des polluants tout en réduisant les volumes d’air nécessaires et les vitesses d’aspiration, il est recommandé de prendre en compte ces flux naturels lors du placement des éléments d’aspiration. Cela inclut :

  • Placement stratégique des bouches d’aspiration : Positionner les bouches d’aspiration à proximité des sources d’émission pour aspirer les particules nocives avant qu’ils ne se dispersent dans l’air ambiant.
  • Optimisation des diamètres du réseau : Adapter les diamètres des conduits d’aspiration pour minimiser les pertes de charge et améliorer le débit d’air.
  • Choix du ventilateur : Sélectionner un ventilateur adapté qui peut fournir le débit d’air nécessaire tout en étant économe en énergie.
  • Gestion de la consommation électrique : Évaluer l’efficacité énergétique du système pour réduire les coûts d’exploitation.
  • Minimisation des pertes d’air chauffé : Concevoir le système de manière à limiter les fuites d’air, ce qui contribue à une meilleure efficacité énergétique et à un environnement de travail plus confortable.

En intégrant ces considérations, il est possible d’optimiser le système d’aspiration pour qu’il soit à la fois efficace et économique, tout en garantissant la sécurité des travailleurs en réduisant leur exposition aux polluants.

  • INDUIRE UNE VITESSE D’AIR SUFFISANTE

Assurer une vitesse d’air adéquate pour capturer les polluants

Pour aspirer efficacement les polluants, il est crucial que les vitesses ou les débits d’air soient suffisamment élevés. Cela permet de diriger les flux d’air vers les bouches d’aspiration tout en contrant les courants d’air indésirables et les mouvements initiaux de l’air pollué.

Les valeurs spécifiques à utiliser dépendent de plusieurs facteurs :

  • Distance à la source d’émission : Plus la source est éloignée, plus il peut être nécessaire d’augmenter la vitesse de l’air pour garantir une capture efficace.
  • Type d’application : Les exigences peuvent varier selon qu’il s’agit d’un environnement industriel, d’un laboratoire ou d’un espace public.
  • Toxicité et quantité des polluants : Des polluants plus toxiques ou en plus grande quantité nécessitent des débits d’air plus élevés pour assurer une sécurité adéquate.
  • Courants d’air environnants : Les conditions climatiques et les mouvements d’air naturels peuvent influencer l’efficacité de l’aspiration.
  • Montée des gaz chauds : Les gaz chauds ont tendance à s’élever, ce qui peut nécessiter des ajustements dans la conception du système d’aspiration pour capter ces polluants efficacement.

En résumé, une bonne gestion des vitesses d’air est essentielle pour maximiser l’efficacité des systèmes de capture des polluants, contribuant ainsi à améliorer la qualité de l’air et à protéger la santé des travailleurs.

6. Répartir Uniformément les Vitesses d’Air au Niveau de la Zone de Captage

Les critères de ventilation sont souvent définis par des valeurs minimales des vitesses moyennes d’aspiration au niveau de la zone de captage. Pour garantir une efficacité optimale, il est crucial que ces vitesses d’aspiration soient réparties de manière aussi uniforme que possible. Cela permet d’éviter les fuites d’air pollué provenant des zones où la vitesse d’aspiration est plus faible.

Une répartition inégale des vitesses peut entraîner des perturbations dans les flux d’air, créant des tourbillons qui peuvent ramener les polluants vers l’opérateur. Pour prévenir cela, plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre :

  • Utilisation de dispositifs de répartition d’air : Installer des équipements conçus pour homogénéiser les flux d’air, comme des diffuseurs ou des grilles ajustables, peut aider à assurer une distribution uniforme de l’air aspiré.
  • Conception du réseau d’aspiration : Adapter la conception des conduits pour minimiser les pertes de charge et garantir que l’air circule de manière fluide à travers toute la zone de captage.
  • Surveillance et ajustement : Mettre en place des systèmes de contrôle pour surveiller les vitesses d’air en temps réel et ajuster le débit d’aspiration si nécessaire, afin de maintenir des conditions optimales.

En résumé, une répartition uniforme des vitesses d’air au niveau de la zone de captage est essentielle pour maximiser l’efficacité des systèmes d’aspiration et protéger la santé des opérateurs. Cela contribue également à créer un environnement de travail plus sûr et plus confortable.

7. Récupération des Calories Extraites

La ventilation, qu’elle soit locale (aspiration à la source) ou générale, dans les locaux industriels nécessite un apport d’air neuf pour compenser les quantités d’air extrait, même lorsque l’air épuré est partiellement recyclé. Les courants d’air induits peuvent créer un inconfort significatif, ce qui conduit souvent à l’arrêt des installations de ventilation, compromettant ainsi la qualité de l’air.

Pour remédier à cela, il est primordial de prévoir un dispositif de préchauffage de l’air. L’introduction mécanique de l’air à l’intérieur des bâtiments est recommandée, car elle permet de traiter l’air afin qu’il soit propre et à une température optimale avant sa distribution dans les zones appropriées.

De plus, il est possible de récupérer une partie de la chaleur contenue dans le flux d’air rejeté en installant un échangeur de chaleur. Cet échangeur a pour rôle de transférer une partie de la chaleur de l’air rejeté à l’air neuf, ce qui permet de :

  • Améliorer l’efficacité énergétique : En récupérant la chaleur, on réduit les besoins en chauffage, ce qui peut entraîner des économies significatives sur les coûts énergétiques.
  • Maintenir un environnement de travail confortable : Un air préchauffé contribue à un climat intérieur agréable, réduisant ainsi les risques d’inconfort liés aux courants d’air froid.
  • Optimiser les performances des systèmes de ventilation : En intégrant des systèmes de récupération de chaleur, on améliore l’efficacité globale des installations de ventilation, ce qui est bénéfique pour la santé des occupants.

En résumé, la récupération des calories extraites est une stratégie efficace pour améliorer la qualité de l’air tout en optimisant les ressources énergétiques dans les environnements industriels. 

8. Gestion des Rejets et des Apports d’Air dans le Bâtiment

Lors de l’extraction des fumées de soudage, nous préconisons un filtrage de l’air pollué filtré par un dispositif de traitement (centrale ou groupe aspirant) avant d’être rejeté à l’extérieur du bâtiment. Ce rejet extérieur nécessite une attention particulière. 
Plusieurs facteurs doivent être pris en compte, tels la hauteur des cheminées et l’emplacement des sorties des gaines d’extraction, en fonction de la configuration du bâtiment et de son environnement.

Pour éviter de recycler une partie des polluants, il est crucial que l’air pollué soit rejeté en dehors des zones de prise d’air neuf. Voici quelques recommandations pour optimiser cette gestion :

  • Hauteur des cheminées : Les cheminées doivent être suffisamment hautes pour garantir que les polluants soient dispersés à une altitude où ils ne peuvent pas être repris par les systèmes d’aspiration. Une hauteur adéquate aide également à réduire l’impact des courants d’air sur le rejet des polluants.
  • Orientation et emplacement : Les sorties des gaines d’extraction doivent être placées de manière stratégique, en tenant compte de la direction du vent et des obstacles environnants, comme des bâtiments ou des arbres, qui pourraient perturber le flux d’air.
  • Considérations environnementales : Il est important de prendre en compte le relief et les conditions météorologiques locales, car ceux-ci peuvent influencer la dispersion des polluants. Par exemple, dans des zones vallonnées, les polluants peuvent se concentrer dans des dépressions, augmentant ainsi le risque d’exposition pour les occupants.

En intégrant ces éléments dans la conception et l’exploitation des systèmes de ventilation, on peut améliorer la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments tout en minimisant l’impact environnemental. Cela contribue à créer un environnement de travail plus sain et plus sûr pour tous. 

9. Compenser les Sorties d’Air par des Entrées d’Air Correspondantes

 Dans un espace fermé, il est essentiel de maintenir un équilibre entre les quantités d’air entrantes et sortantes. Lorsqu’un système d’extraction d’air est installé, il est impératif de prévoir un système d’introduction d’air pour compenser l’air extrait. Voici quelques éléments clés à considérer lors de la mise en place de ce système :

 ·        Efficacité des systèmes d’extraction et d’introduction : Il est crucial de s’assurer que les systèmes fonctionnent de manière optimale pour éviter la mise en dépression du bâtiment, ce qui pourrait réduire l’efficacité des systèmes d’extraction et entraîner une accumulation de polluants.

·        Réduction des courants d’air : Un bon système d’introduction d’air doit minimiser les courants d’air à grande vitesse provenant des ouvertures (portes, fenêtres, fissures, etc.). Cela aide à :

  • Prévenir l’inconfort thermique pour le personnel, qui peut être causé par des variations de température.
    • Améliorer l’efficacité des dispositifs de captage, en évitant que les polluants ne se dispersent dans l’atelier.
    • Éviter la remise en suspension des poussières déposées sur les surfaces, ce qui peut aggraver la qualité de l’air.
  • Protection des zones propres : Il est important d’éviter que l’air provenant de zones adjacentes polluées (comme les aires de stationnement ou les routes à forte circulation) ne soit aspiré dans les zones de travail propres. Cela peut être réalisé en plaçant stratégiquement les entrées d’air.
  • Fonctionnement des appareils à combustion : Dans les locaux où des produits toxiques ou asphyxiants sont présents, il est souvent nécessaire de maintenir une légère dépression. Pour les locaux adjacents avec des niveaux de pollution différents, il peut être nécessaire d’installer des systèmes de ventilation distincts, en utilisant des sas maintenus en surpression d’air neuf pour éviter la contamination croisée.

En résumé, une gestion adéquate des entrées et sorties d’air est essentielle pour garantir un environnement de travail sain et confortable. Cela contribue non seulement à la sécurité des employés, mais aussi à l’efficacité des systèmes de ventilation.

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